TAPIS (titre provisoire)

{FR}

Conception — Pauline Brun
Performeur.ses — Adaline Anobile, Pauline Brun, Jean-Baptiste Veyret-Logerias
Regard extérieur — Marcos Simoes
Création sonore — Diane Blondeau
Création lumière — (en cours)
Chargée de production — Lucille Belland
Production — No Small Mess
Coproductions — CDCN Chorège / Falaise, C-TAKT (be)
Accueil studio — Ménagerie de Verre
Lauréate de la Villa Kujoyama avec le soutien de l’Institut français, de la Fondation Bettencourt Schueller et de l'Institut français du Japon



PRÉSENTATION TAPIS

La création TAPIS s’inscrit dans une recherche plus large menée autour du concept japonais - le Chindogu - qui traite du détournement, de l’inefficacité, de l’inutile et de la norme. Le Chindogu est le nom d’une famille d’objets étranges DIY faits de bricolages, d’assemblages, de bidouilles. Ce sont des tentatives de réponses à des besoins ou des problèmes quotidiens. De septembre à décembre 2023, je mènerai une recherche autour de ce concept à la Villa Kujoyama à Kyoto m’interessant à celui-ci comme une méthode et un vecteur chorégraphique / performatif, scénographique, de création sonore, de création lumière et de costumes.

La recherche prendra plusieurs formes, assemblées ou dissociées, comme le dessin, la performance, le spectacle ou encore la vidéo et l’installation. Par exemple, le dessin, inhérent à mon processus de travail, tend à devenir une édition comme une feuille de salle dessinée. Ou encore, les matières chorégraphiques en recherche pour la création donnent lieu à une série de performances courtes que je nomme temporairement rocks and sticks.
TAPIS est l’une de ces formes en devenir.


TAPIS est un trio chorégraphique et plastique pour aller explorer, sous un prisme Chindogu, nos relations aux autres, aux choses et aux espaces. Sur le plateau, un tapis conçu d’assemblages de matériaux divers et de pièces détachées. C’est un tapis de jeu, un tapis de bain, un tapis volant, un tapis de poker ou une carpette, il est malléable physiquement et tracte des fictions. Il pose un dispositif concret et un terrain à déraillements auxquels s’accrocher.
Les trois performeurs font groupe et pour cela, inventent leur mode de fonctionnement entre se tapir et faire tapis, se dissimuler et montrer tout son jeu, jouant avec le principe même de la représentation. Ensemble et séparé.e.s, iels s’y collent : à l’espace dans lequel iels se trouvent, aux choses croisées, aux autres en tirant de l’échec des mondes délirés.

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{ENG}

concept - Pauline Brun
Performers - Adaline Anobile, Pauline Brun, Jean-Baptiste Veyret-Logerias
Outside eyes - Marcos Simoes
Sound designer - Diane Blondeau
Light designer - (in progress)
Production manager - Lucille Belland
Production - No Small Mess
Coproductions - CDCN Chorège / Falaise, C-TAKT (be)
Support - Ménagerie de Verre
Laureate of Villa Kujoyama with the support of Institut français, Fondation Bettencourt Schueller and Institut français du Japon



PRESENTATION TAPIS

TAPIS is part of a research based on Chindogu, a Japanese concept, which deals with misappropriation, inefficiency, uselessness and the norm. Chindogu is the name of a family of strange DIY objects made by tinkering, assembling and fiddling. They are attempts to respond to daily needs and problems. From September to December 2023, I'll be researching on this concept at Villa Kujoyama in Kyoto, looking at it as a method and a vector for choreography / performance, scenography, sound design, light design and costumes.

The research will take several forms, assembled or disassociated, such as drawing, performance, show, video and installation. For example, drawing, inherent to my work process, will become an edition in risography. Or choreographic material researched for creation gives rise to a series of short performances that I temporarily call "rocks and sticks".
TAPIS is one of them.


TAPIS is a choreographic and visual trio exploring, through a Chindogu prism, our relationships with others, things and contexts. On stage, a carpet made with various materials and spare parts. Whether it's a play mat, a bath mat, a flying carpet, a poker mat or a rug, it's physically malleable and tracts fictions. It gives a concrete device and a derailing ground to hold on to.
The three performers form a group, inventing their own modus operandi between lurking and going all-in, hiding and showing off, playing with the codes of representation. Together and apart, they cling to the space in which they find themselves, to the things they come across, and to others, drawing delirious worlds out of failure.