Pauline Brun
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Performeuse, danseuse, chorégraphe, et plasticienne, Pauline Brun joue avec les contextes et les différents médiums explorant le corps avec auto-dérision et à la lisière de l’absurde.
Issue d’une formation en danse au Conservatoire de Nice, en arts visuels à la Villa Arson, à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et en chorégraphie à ex.e.r.ce au Centre Chorégraphique National de Montpellier, elle construit des propositions entre performance et art visuel où elle s'amuse à déployer l'interdisciplinarité dans chacun de ses projets.
Elle présente son travail de performances, installations et vidéos notamment au Centre George Pompidou, au MAC VAL, au Salon de Montrouge, au MAMAC, à La Station artist-run-space, au Centre National de la Danse, pour la Nuit Blanche à Kyoto et à la Villa Kujoyama.
En 2018, elle crée Scruffy shot, un duo avec Jonas Chéreau, où elle pose le white cube dans la black box. En 2022, elle crée le solo Raide d’équerre au 3bisf pour le Festival Parallèle où elle s’intéresse par des effets low-fi à distordre l’espace et le corps et, Jardins, travail avec des groupes d'amateur.rice.s pour les espaces publics, présentée à Extension Sauvage, À Domicile et Plastique Danse Flore. Aussi, elle crée Tie-Tool en collaboration avec Marcos Simões qui s’appuie sur le malentendu comme un outil chorégraphique et visuel pour le Far° festival en Suisse.
En tant qu’interprète ou scénographe, elle collabore, entre autres, avec Fanny De Chaillé et Philippe Ramette, Alain Buffard (reprise Mauvais Genre), Pol Pi, Jule Flierl, Nina Santes, Adaline Anobile, Jonas Chéreau, Gaëtan Rusquet et Antoine Cegarra.

En 2023, elle est lauréate du programme de résidence de la Villa Kujoyama. À Kyoto, elle déplie une recherche sur le Chindogu à travers différentes formes en devenir - une série de performances, un spectacle, une série de photos et vidéos, et une édition de dessins.


© Self-outils, série de photos 2023 — Pauline Brun