R É V E R B É R E R

Conception Jonas Chéreau / Interprétation & lumière Pauline Brun, Jonas Chéreau, Estelle Gautier, Marcos Simões / Assistant.e.s à la dramaturgie Valérie Castan, Marcos Simoes / Musique Christophe Albertijn / Régie Vic Grevendonk / Costumes Marcos Simões / Administration, production, diffusion MANAKIN Lauren Boyer, Leslie Perrin et Adèle Tourte / Remerciements Delphine Navez / Partenaires CND Centre national de la danse, Charleroi danse, centre chorégraphique de Wallonie-Bruxelles, Kunstencentrum BUDA, 3 bis f, Lieu d’arts contemporains – Résidences d’artistes - Centre d’art, Aix-en- Provence, NEXT Arts Festival, Les Bazis, Arts Vivants en Couserans, La caisse des dépôts / Soutiens
 Centre Wallonie-Bruxelles à Paris, Garage 29, Bruxelles, C-TAKT, Pelt / R É V E R B É R E R est soutenu par la DRAC Ile-de-France au titre l’aide au projet et par la Fédération Wallonie-Bruxelles dans le cadre de la bourse de recherche.

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À l’origine, il y a la lumière. C’est par sa présence que nous pouvons voir, ou non. Comment voit-on ? Que voit-on ? Qu’est-ce que l’on ne voit pas ? Qu’est-ce qui parfois nous aveugle ? Dans un monde rythmé par le débordement d'images, R É V E R B É R E R est pensé comme un soin pour les yeux.

Sur scène une communauté d’éblouis puis d’extra-voyants déploie un sens aigu pour les détails. Avec une passion assumée pour l’illusion et l’absurde, le quatuor détourne les codes de l’ombromanie, art apparu au XIX ème siècle qui consiste à créer des ombres projetées avec les mains.

Jeux chorégraphiques à la limite des champs de visions et à la lisière de la perception, ces expériences « pour voir » poussent celles et ceux qui regardent à s’interroger sur ce qui est vraiment vu. Comment la lumière fabrique t-elle des lieux pour la danse et inversement comment les corps inventent des espaces de lumière ?

R É V E R B É R E R est une aventure pour le regard où la danse et la lumière sont indissociables. Un espace à la fois simple et complexe, où l’on prend soin des nuances, où les corps renvoient de la lumière et reflètent des ombres. Un lieu où l’on aime accueillir la polysémie des images et défendre notre part d’ombre sans renoncer à l’harmonie.

Jonas Chéreau